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Vraiment prête à dire oui au grand amour?

4 décembre 2014

Être bien avec soi-même est sans contredit une base essentielle avant de former un couple. En dépit de cette réalité qui nous semble évidente, de nombreuses personnes décident de prendre les grands moyens pour trouver la perle rare alors que leur quête devrait être tout autre.

Spontanément, si on demande à des célibataires ce qui les motive à trouver l'âme sœur, des réponses telles que l'ennui, le manque d'affection, le besoin d'être aimé(e) et désiré(e) seront sans doute parmi les plus populaires. Or, toutes ces raisons traduisent un vide intérieur qu'un partenaire de vie ne peut satisfaire en absence d'équilibre émotionnel et/ou affectif.

Dans ce même ordres d'idées, tout le monde connaît une femme qui, à l'aube de la quarantaine, est dans l'urgence de trouver un « géniteur ». Déterminée à atteindre leur objectif d'enfanter avant l'âge fatidique, ces femmes sont enclines à jeter leur dévolu sur le premier prospect intéressant. Bien entendu, tout ce processus se fait souvent de façon inconsciente, mais il n'en demeure pas moins que cette réaction intempestive risque d'être lourde de conséquences, notamment pour l'enfant qui naîtra de cette union.

En somme, avant de vous remettre sur le marché de la séduction, il importe de bien réfléchir aux motifs qui sous-tendent ce choix. Pour vous assurer d'être sur la bonne voie, voici quelques questions que vous devriez vous poser a priori :

  • Ai-je une bonne estime personnelle?
  • Suis-je satisfaite de ma vie en général?
  • Suis-je en paix avec mon passé amoureux?
  • Suis-je indépendante sur le plan affectif, financier, etc.?
  • Suis-je capable de m'occuper et de me sentir bien lorsque je suis seule?

Si vous avez répondu « non » à ne serait-ce qu'une seule de ces questions, il vous serait d'abord profitable de concentrer votre énergie sur les points défaillants plutôt que sur la recherche d'un(e) partenaire. Le bien-être part de soi-même et quiconque n'a le pouvoir de vous rendre heureuse. Ne tardez donc pas à poser des actions concrètes pour régler vos conflits intérieurs et devenir maître de votre vie. Si vous avez besoin d'un coup de pouce pour vous aider à cheminer relativement à l'un ou l'autre des aspects mentionnés, il me fera plaisir de vous aider! Pour une consultation individuelle, je vous invite à communiquer avec moi au (514) 660-2705.



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De la simple remise en question à l'épuisement professionnel

4 novembre 2014

Il nous arrive tous de ressentir un sentiment de lassitude sur le plan professionnel à un moment ou à un autre de notre carrière. Pour départager le simple manque de motivation relatif à un emploi donné d'un état d'abattement général, il suffit de comprendre ce qui caractérise votre changement d'attitude.

Tout d'abord, est-ce que votre démotivation perdure depuis plusieurs semaines ou est-ce que celle-ci a un effet notable sur votre humeur générale ainsi que sur votre estime personnelle? Si vous vous sentez concernée, prenez le temps de répondre aux questions suivantes :

  • Suis-je irritable et/ou ai-je des accès de colère plus souvent qu'à l'accoutumée?
  • Suis-je anxieux et/ou frustré lorsque je pense à mon travail?
  • Suis-je inquiet ou soucieux face au quotidien et/ou par rapport à l'avenir?
  • M'a-t-on fait remarquer au cours des dernières semaines que j'avais des pertes de mémoire inhabituelles ou que je semblais confuse ou indécise par moment?
  • Ai-je une baisse de motivation générale et/ou une humeur dépressive?
  • Ai-je du mal à me concentrer ou à compléter une tâche qui, autrefois, me paraissait simple à exécuter?
  • Ai-je davantage envie de m'isoler depuis les dernières semaines?
  • Est-ce que j'éprouve un sentiment d'incompétence généralisée?
  • Ai-je une baisse considérable de mon estime personnelle, le tout ayant des répercussions sur l'ensemble de ma vie, comme si cette dernière était un échec?
  • Ai-je des idées noires, allant même jusqu'à penser à mettre fin à mes jours?

Si vous avez répondu « oui » à quelques-unes de ces questions et que cette situation perdure depuis plusieurs semaines, vous auriez avantage à consulter un professionnel de la santé (médecin, psychiatre) sans plus tarder pour vérifier s'il s'agit d'un épuisement professionnel. Le cas échéant, ce dernier vous prescrira un arrêt de travail de 4 ou 6 semaines et vous proposera une psychothérapie adaptée à votre profil psychologique et/ou un traitement pharmacologique.

Bien entendu, il est également possible qu'il s'agisse simplement d'une remise en question liée à votre travail actuel. À titre d'exemples :

  • Vous vous interrogez sur l'éventualité d'un retour aux études, mais vous vous demandez s'il s'agit de la bonne solution
  • Vous convoitez un emploi dans une autre boîte mais êtes encore hésitante
  • Vous songez à partir à votre compte, mais le risque financier vous inquiète
  • Vous désirez faire part de vos insatisfactions à votre employeur, mais ne savez pas trop comment vous y prendre pour ne pas être perdante au final

Voilà autant de situations délicates qui méritent de recourir à une ressource externe. D'une part, je peux vous aider à évaluer tous les aspects inhérents à votre réalité afin que vous preniez une décision plus éclairée ou encore vous fournir différentes stratégies pour rehausser vos aptitudes communicationnelles.

Pour fixer une date de consultation, je vous invite à me téléphoner au (514) 660-2705. Il me fait toujours grandement plaisir de vous accompagner vers l'atteinte de votre objectif!



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Trouble anxieux ou stress ponctuel?

14 septembre 2014

Un trouble anxieux est une condition psychologique et neurologique particulière qui affecte le quotidien de la personne qui en souffre. En d'autres mots, l'anxiété est présente à un point tel que les volets relationnel, social, affectif et professionnel peuvent être sévèrement éprouvés. Un trouble anxieux peut apparaître sous diverses formes soit : anxiété généralisée, phobie spécifique, trouble panique avec ou sans agoraphobie, phobie sociale, trouble obsessionnel-compulsif ou syndrome de choc post-traumatique. Le lien commun entre ces différents types d'anxiété est l'inconfort intense qui se fait sentir en présence d'une situation qui, de façon rationnelle, ne comporte aucun risque ou danger. En somme, l'origine de cette émotion accablante découle des pensées négatives qu'entretient le sujet face à un stimulus/situation donné.

Prenons l'exemple d'une personne qui souffre de phobie sociale :

Nathalie déteste parler en public car elle croit que si elle bafouille ou fait un lapsus, les gens vont avoir une piètre opinion d'elle ou se moquer. Le malaise associé à ce scénario négatif fera en sorte que Nathalie évitera éventuellement toute situation sociale par crainte de ressentir l'émotion désagréable anticipée. Or, la meilleure façon de surmonter sa peur est d'imaginer des scénarios positifs plutôt que catastrophiques, pour éventuellement s'exposer de façon graduelle à la situation anxiogène (dans ce cas-ci, parler en public).

En outre, la question que vous devriez toujours vous demander est « quelle est la pire chose qui puisse m'arriver? ». Dans la plupart des cas (hormis le syndrome de choc post-traumatique qui comporte certaines nuances par rapport au traitement), vous vous rendrez compte que le malaise ressenti face à un stimulus donné est complètement disproportionné par rapport à ce que vous devriez ressentir si vous pensiez de façon plus rationnelle. Par ailleurs, le cumul des expériences positives en lien avec la situation anxiogène d'origine fera en sorte que vous écarterez graduellement les distorsions cognitives que vous avez. Par conséquent, vous retrouverez peu à peu confiance en vos moyens. Pour vous aider à y arriver, une psychothérapie cognitivo-comportementale ainsi que l'hypnothérapie représentent deux excellentes solutions. À vous de choisir quelle option vous interpelle le plus!

À l'opposé d'un trouble anxieux, il se peut que le stress provienne d'une situation de vie ponctuelle, voici quelques exemples :

-Olivia est tracassée ces temps-ci par rapport à sa carrière; elle se demande si elle doit changer de boîte, se réorienter, partir à son compte, etc.

-Julie est toute chamboulée car elle est en conflit avec sa sœur; elle se demande comment aborder le problème avec elle, quoi faire pour se sentir mieux, comment rétablir le lien de confiance, etc.

-Claudine est perturbée car elle est amoureuse de son/sa patron/patronne et ne sait comment réagir face à la situation; elle se demande s'il vaudrait mieux lui avouer ses sentiments, attendre que la relation évolue avant d'agir, changer de travail, etc.

En somme, sans souffrir d'un trouble anxieux à proprement parlé, nous sommes tous exposés au cours de notre vie à différentes situations qui apportent leur lot de stress. Consultaction s'avère justement une ressource parfaitement adaptée à ce genre de situation. Ce service vous donnera le coup de pouce voulu pour surmonter le défi auquel vous êtes confrontée dans le moment présent. Pour toute question, n'hésitez pas à me téléphoner au (514) 660-2705 ou à remplir le formulaire de rendez-vous.



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Communiquer, c'est d'abord savoir écouter!

1 juillet 2014

Écouter son interlocuteur peut sembler simpliste aux yeux de plusieurs, mais il n'empêche que la majorité d'entre nous n'applique que très rarement les principes fondamentaux de l'écoute active. Bien qu'il s'agisse d'une expression un peu galvaudée par les temps qui courent, l'écoute active (ou l'écoute bienveillante) est l'essence même d'une communication efficiente.

Mais qu'est-ce que l'écoute active?

Principe de communication créé par le psychologue humaniste Carl Rogers, l'écoute active est la faculté de se mettre dans la peau de son interlocuteur. Plus spécifiquement, c'est savoir écouter sans juger et sans interrompre l'autre, tout en profitant des pauses pour valider avec ce dernier si nous avons saisi ce qu'il tentait de nous communiquer. La pierre angulaire de l'écoute active est la reformulation. Cette technique permet d'approfondir la discussion et de cerner les éléments sous-jacents aux propos émis.

Pour mieux comprendre, voici l'exemple de Patricia et de son/sa partenaire de vie :

Patricia : Ma sœur se joint à nous pour le souper demain soir, as-tu une idée de ce que tu aimerais manger?

Partenaire : Encore?! Il me semble qu'elle est venue souper à la maison pas plus tard que la semaine dernière!!

Patricia : Est-ce que ma sœur a dit ou fait quelque chose qui t'a déplu la dernière fois que nous l'avons vue? (Question pour clarifier la situation)

Partenaire : Là n'est pas la question, mais j'ai l'impression qu'on fait juste ça recevoir du monde ces temps-ci!

Patricia : Si je comprends bien, tu n'as rien contre ma sœur, mais tu trouves que le volet social prend trop de place depuis quelque temps? (Reformulation)

Partenaire : En fait, je trouve qu'on ne passe pas assez de temps en tête-à-tête et ça me manque.

Patricia : Dans ce cas, préférerais-tu que je reporte la soirée de demain à la semaine prochaine? Ou que je prenne l'habitude de te demander ton avis avant de planifier quoi que ce soit avec nos parents/amis? Ou bien qu'on parte en amoureux le week-end prochain? (Pistes de solution)

Cet exemple de la vie courante résume bien les principes de l'écoute active, soit se montrer empathique aux propos de notre interlocuteur et reformuler en d'autres mots le message qu'il essaie de nous transmettre.

Bien sûr, il faut éviter d'entrer dans le piège de la reformulation robotique qui, au lieu de créer un terrain propice à la confiance et à l'ouverture, risque plutôt de taper sur les nerfs de notre interlocuteur. La reformulation est une stratégie qui vise à mieux comprendre les besoins et émotions de l'autre, mais surtout, elle démontre à la personne concernée que nous nous soucions de son bien-être et que nous souhaitons trouver avec elle des pistes de solution pour redresser la situation.



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Apprendre à dire non

1 juin 2014

On nous répète souvent que le respect de soi commence par l'expression de nos émotions et de nos limites personnelles. Toutefois, quand la culpabilité nous gruge, on se demande s'il vaudrait mieux agir de manière à contenter le plus de gens possible. Or, plaire à tout un chacun s'avère une mission impossible, sans compter que vous, la principale concernée, ne retirerez rien de constructif en pliant sur votre volonté première.

Mais comment faire pour balayer du revers de la main cette culpabilité qui m'assaille?

En fait, la culpabilité émane du scénario que vous vous êtes construit. La personne à qui vous refusez une proposition ou invitation, par exemple, ne s'attend assurément pas à ce que vous lui obéissiez au doigt et à l'oeil. Dans le pire des cas, elle sera déçue que vous décliniez son offre, mais elle ne vous en tiendra sûrement pas rigueur pour autant...surtout si vous jouez franc-jeu avec elle! Et si la vérité est tout simplement que vous préférez vous retrouver seule pour vous reposer, votre amie comprendra sûrement votre besoin et considérera sans doute cet aveu comme une marque de confiance. À l'inverse, supposons qu'au lieu de lui avouer la vérité, vous aviez prétexté travailler ce soir-là. Il se pourrait fort bien qu'elle apprenne malencontreusement par une amie commune, arrivant chez vous à l'improviste, que vous étiez plutôt avachie sur le divan du salon à lire un roman, tout en sirotant votre petit verre de vin blanc. Imaginez alors sa réaction! À son tour, elle risque de se créer un scénario, imaginant le pire...Est-elle fâchée contre moi? Suis-je trop envahissante avec elle? Me trouve-t-elle ennuyante? En somme, pourquoi complexifier une situation qui peut être si simple en utilisant la carte de l'intégrité?

C'est bien beau tout ça, mais comment dire non à un patron ou à un collègue?

Supposons que depuis quelque temps, votre patron vous demande de rester après l'heure où vous avez l'habitude de quitter le bureau. Comme vous êtes plutôt du genre matinal, vous vous sentez exténuée à la fin de la journée. Vous savez pertinemment que même si vous travaillez plus tard, vous n'êtes plus productive et le serez encore moins au fil des semaines si cette routine perdure. Bien entendu, l'idée n'est pas de lancer à brûle-pourpoint à l'heure fatidique « Au revoir tout le monde, j'en ai marre, je terminerai le reste demain! ». Votre patron et votre équipe de travail considéreront évidemment cette attitude comme un affront...et avec raison. Dans ce cas de figure, l'objectif est d'informer vos collègues (avec tact, il va sans dire!) que les heures supplémentaires commencent à vous éreinter, tout en offrant des solutions de remplacement. En somme, votre « non » initial ne sera pas perçu comme un refus de collaboration, mais bien comme une façon d'ouvrir la discussion sur un sujet qui concerne tous les membres de votre équipe. D'ailleurs, il est fort probable que certains collègues partagent également votre avis et se réjouissent de votre initiative.

En résumé, savoir dire non, c'est rester fidèle à soi-même, mais aussi, c'est faire preuve de considération pour son entourage. Vous gagnerez davantage le respect de vos proches en avouant calmement vos insatisfactions plutôt qu'en les dissimulant pendant un moment, risquant après quelques semaines de péter les plombs, faute d'avoir abordé le sujet avant qu'il remue tout ce flot d'émotions négatives. Cette stratégie ne servirait qu'à exacerber votre contrariété et à créer un conflit qui, fondamentalement, n'a pas sa raison d'être. Par ailleurs, si vous considérez le « non » que vous formulez comme étant la prémisse à une discussion honnête plutôt qu'un signe d'entêtement ou de fermeture au dialogue, il vous sera beaucoup plus facile de vous exprimer librement, sans crainte de blesser les autres ou d'être perçue comme une trouble-fête.

Allez, faites confiance à votre petite voix intérieure, vous verrez, vous avez tout à gagner!



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De la simple remise en question à l'épuisement professionnel
Pour départager le simple manque de motivation relatif à un emploi donné d'un état d'abattement général, il suffit de comprendre ce qui caractérise votre changement d'attitude.
 
Pour me joindre

Annie Dufresne

(514) 660-2705

divider ANN aide psychologique, psychothérapeute, psychologue